26 juin 2007
minute de vie
le soir descends sur la ville
le fleuve en filigramme brille de mille feux
la ville s'endort, je bade endolorie
du labeur quotidien et indescriptible,
désordre d' intérieur ,
grisaille d' ombres habitées,
de lassitude , de certitude , de maux
la maladie embrasse parfois la ville
comme un mal perforant
avide de lumière, l'obscurité persiste
dans le reflet ,de l'eau
je cherche sur mes rides
l'empreinte de mes certitudes
mon visage en miroir
s'anime au file de l'eau
la vie dans une bouffée d'air, s'ouvre
je rêve d'un monde éveillé et rieur
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